Infatigable travailleuse, malgré les coups de vent, les déchirures, le fil cassé... Dame Araignée tisse sans relâche, pour gagner ça maigre pitance...

Le manteau blanc est apparue un beau matin, très vite le vent se mit à l'ouvrage, façonnant de belles courbes... puis sous le soleil, la belle étoffe s'en est allé...

C'est d'abord dans une dance dont elle seule connaît les pas, que la flamme vous attire... très vite, elle vous hypnotise de ses lueurs rouges orangées ... puis vient le chant, fait de craquements, de soupirs, et de murmures... il ne reste plus qu'à fermer les yeux et se laisser envelopper par la douce chaleur...

Dans la continuitée du travail réalisé sur "la rose noire" du précédent article, voici quelques essais de traitement "négatif" toujours sur base de photo numérique couleur.

La rose, fleur symbolique des passion amoureuses dans ça robe rouge... et poutant tout aussi délicate et magnifique dans ces autres livrés...

Je vous présente donc aujourd'hui mes roses noires. Le sujet était en fait une magnifique rose blanche légèrement rosé. Deux clichés, un couleur et un N&B, traité en négatif nous en révèle une subtile beauté noire au coeur lumineux...

Mes appareils photos ne me suivent pas pendant mes journées de travail, mais chaque règle à ses exceptions...

C'était un de ces beaux matins d'hiver, avec ça gelée blanche, son ciel dégagé, et ce fier soleil qui, s'il ne réchauffe pas toujours le corps, égaille l'esprit !

Ma journée de travail je le savais n'aurais rien de très excitant, une intervention banale comme tant d'autre, mais cette intervention devait ce dérouler près de ce qui semble devenir un lieu de pèlerinage pour moi. Un de ces lieux qui vous imprègnent, vous envoûtent, et face auquel l'homme reprend ça place naturelle face aux éléments...

Maintenant seul sur ce trottoir, une pointe de vague à l'âme, je regarde s'éloigner le compagnon de route d'une semaine déconnectée du monde !

Dans quelques heures je devrais être de retour à la réalité... quelques heures seulement... Il me faut donc rebrousser chemin, mais sans entrain je continue un peu encore et m'engage sur ce petit pont à droite...

Me voilà donc remontant pépère une petite vallée inconnu le long d'un ruisseau frétillant sous les rayons joueurs du soleil. Plusieurs fois je m'arrête en rêvassant, l'esprit encore embrumé de bons moments passés. Je flâne bercé par ce doux son qui dévale gaiement le long de berges rocailleuses. Accompagné par ce clapotis, je m'engage dans le bois pour rejoindre la berge. Quelques rayons percent ça et là.

Emporté sur ce sentier, je reste fasciné devant cette fougère soudainement éclairée, émerveillé sous cette feuille translucide, ensorcelé par le champ de l'eau qui s'écoule...

Quelques heures seulement... une éternité pourtant...

... le mois de Mai tirait ça révérence, fini les week-end à rallonges, on y'avait pris goût !

Mais que ce soleil sent bon l'été ! ... c'est jeudi, je traverse un des plus beau coin de la région, en fourgon, pour le boulot... dommage... quoi que... une petite idée est en train de germer...

2 jours plus tard, samedi, 18h30, je ferme le coffre du side. A l'intérrieur : un jerrican d'essence, une glacière bien garni... je jette mon sac de couchage dans le panier... direction St Antonin Noble Val.

Ce n'est pas loin, je prend mon temps sur les chemin de traverses... tiens ces antennes aux loin, doit y avoir une belle vu... sur le ciel... allez assez traîner, c'est pas loin, mais il faut arriver avant la nuit, pouvoir repérer les lieux et trouver un emplacement de bivouac...

20h00, me voilà sur le lieu du crime, après un rapide tour des différents point de vu, j'engage le side dans une "troué" au travers de la lande du roc d'Anglars. Le lieu a déjà été habité : un reste de foyer, du bois mort en tas... il est bien sec, ça sera parfait.

Puis je profite du spectacle assis sur un banc... le soleil se couche, tout autour de moi un balais énergique de petit oiseau, petit à petit la lumière s'éteind, le balais aussi... place à la nuit, je me couche sous le regard bienveillant de dame Lune.

04h00 réveil sous un beau clair de lune, tout est calme... je range tranquillement mon campement de fortune, avant de rejoindre un petit aplomb de falaise repérer la veille et qui devrais m'offrir une belle vu sur l'aurore...

04h50, première lueur au loin... c'est parti pour 2h de son et lumière : le son de la nature qui s'éveille, des bruissement dans les buissons, des oiseaux qui chante, la vallée qui s'éclaire... et moi : je contemple en sirotant un bon café chaud.

07h00, la vallée s'anime, c'est jour de marché, et le bruit des hommes perce la brume qui s'étend... je reprend la route, ... pas bien loin, traverser la vallée, remonter au dessus du brouillard, attendre un peu que le soleil dissipe tout ça, puis explorer "le cirque de Bône"...

9h00 je quitte St Antonin, direction Montricoux, puis Bruniquel ou j'explorerais les abris sous roches préhistorique, abris toujours habité au vu des cendre récente sur le sol, et des peintures rupestres très... contemporaine.

déjà midi, je prend le chemin du retour, sans me presser, en suivant mon ombres... elle me guidera au coeur de la forêt domaniale de la Gresigne, dont l'ombre voluptueuse bercera une petite sieste bien mérité... viendra ensuite Vaour, et sa commanderie des Templier, un petit joyeux en libre accès.

... ainsi s'achève ce petit avant goût de vacance.

Rendez vous était pris ce week end à Marsal(81) pour les fondu de déscentes.

Une trentaine de bolides à 2, 3 ou 4 roues, des pilotes de tous ages, ce sont d'abort affronté au contre la montre pour finir la journée en véritable course qui ont donné lieu à de belles bagarres sur les 1.5km de déscentes.

Mais quel est ce nom barbare ?

Et bien c'est le nom du principe qui permet des observations d'obtiques sans lentilles ou objectif. Le lumière s'engoufrant alors dans un simple petit trou pour former une image inversé sur la surface d'observation.

Avec ce procédé il est facile de fabriquer un appareil photo en perçant une boite en cartons, dans laquelle on aura placé un support argentique (papier ou film).

Ce procédé permet théoriquement d'obtenir des images avec une profondeur de champs infini, et de dimension proportionnelle à la longueur de focale. Mais pour celà il faut un trou parfaitement rond, au travers une surface d'épaisseur nulle... autant dire impossible à réalisé en pratique. Mais ce sont justement les imperfections de la réalisation qui donnerons leurs charme aux photos...

Allez je me lance !

Mon premier essai a consisté à percer le bouchon de mon reflex... surface trop épaisse, trou trop gros... bref un ratage !

quelques minutes de réflection plus tard, un raccord de tube PVC et du papier aluminium ce virent greffé sur le dit bouchon afin de rectifier le tir :

Et un petit trou d'aiguille plus tard, me voilà entré dans un nouveau monde !

 Puis un peu de fantaisie au développement ...

affaire a suivre...